Raphaël Mahaim, conseiller national et avocat

La défense du service civil

La défense du service civil

L’armée suisse n’est plus en phase avec son temps. Sans même discuter des milliards dépensés par année pour son fonctionnement, il devient patent qu’elle n’est plus à même de faire face aux vraies menaces qui pourraient peser sur la Suisse. Notre armée « de terre », entraînée et équipée selon le modèle du milieu du siècle dernier, n’est préparée ni pour la lutte contre le terrorisme, ni pour une éventuelle « cyber-guerre ».

Il y a une grande lassitude au sein de la population face à l’armée actuelle. Preuve en est l’énorme popularité dont jouit le service civil auprès des jeunes générations. Depuis son introduction il y a un peu plus de 10 ans, le nombre de personnes effectuant un service civil en remplacement du service militaire n’a fait que croître. Les défenseurs de l’armée ont voient d’un mauvais œil cette évolution. Sans jamais remettre en cause les fondements du système ni se questionner sur la faible cote de popularité de l’armée, ils ont lancé au Parlement diverses propositions visant à restreindre l’accès au service civil.

En tant qu’ancien civiliste, je prône la défense du service civil comme alternative à l’armée ainsi que sa consolidation. A Berne, je mettrais toute mon énergie pour éviter de durcir les conditions d’admission au service civil. Il convient par ailleurs de développer l’offre d’affectations de service civil, tout en veillant à ne pas créer une concurrence avec des emplois pour les jeunes terminant leur formation.

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