Le blog de Raphaël Mahaim

J-12 : Luc Recordon, personnalité d’exception pour le Conseil des Etats

J-12 : Luc Recordon, personnalité d’exception pour le Conseil des Etats

par | Oct 11, 2011 | Campagne, Les Verts | 0 commentaires

Luc Recordon est candidat à sa réélection au Conseil des Etats. Il y a quatre ans, son élection, aux côtés de la socialiste Géraldine Savary, a été considérée comme une victoire historique : il s’agissait de l’un des deux premiers sièges verts au Conseil des Etats de toute l’histoire suisse…

D’abord, le compte-rendu de la veille et le programme de la journée :

 Le programme du jour : 7h-8h distribution de croissants à la gare à Nyon – session parlementaire toute la matinée – séance du bureau des Verts VD entre midi et 14h – session parlementaire l’après-midi – réception du nouveau président du Grand Conseil Jean-Robert Yersin le soir

Le récit de la veille : journée sans action de campagne, j’ai finalement dû renoncer à rejoindre mes collègues du Nord Vaudois à Juriens

  • Nombre de courriels concernant la politique : 45
  • Nombre de téléphones concernant la politique : 1
  • Nombre d’heures consacrées à la politique : 1

Luc Recordon au Conseil des Etats

Je crois n’avoir jamais rencontré un politicien vaudois qui fait autant l’unanimité. Le parcours de Luc Recordon force l’admiration : une double formation d’ingénieur EPFL et d’avocat – avec doctorat en droit, s’il vous plaît –, une carrière professionnelle qui l’a fait voyager de Bruxelles à Berne pour finalement exercer le métier d’avocat à Lausanne ; et surtout une ascension politique aussi régulière qu’impressionnante : , dans l’ordre, conseiller communal, municipal, député, constituant, conseiller national et enfin conseiller aux Etats. Il aura marqué chaque étape de son empreinte politique et personnelle.

A la Municipalité de Jouxtens-Mézery, où il siège depuis 1989, il aura connu des générations de Municipaux et fait office de « sage » de la commune ; au Grand Conseil, il a toujours impressionné les collègues de tous bords politiques par sa capacité à tisser des compromis et à élaborer des solutions astucieuses pour sortir des situations de blocage ; on murmure que certains articles de la nouvelle Constitution vaudoise se sont négociés chez lui avec quelques autres ténors de l’Assemblée constituante ; à Berne, déjà en tant que Conseiller national, il avait conquis son monde grâce à une aisance oratoire hors du commun et grâce à une excellente connaissance des dossiers ; au Conseil des Etats, il a pu mettre ses talents politiques au service des intérêts vaudois et de l’écologie (en savoir plus ici).

Atteint d’une maladie congénitale qui lui a valu des dizaines d’opérations chirurgicales pendant sa jeunesse, Luc Recordon est reconnaissable entre mille à son immense stature et à sa démarche dégingandée. A ses cheveux longs aussi – son autre marque de fabrique – qui lui valent des railleries en permanence, mais qui témoignent de l’authenticité et de la simplicité du personnage.

Son histoire personnelle marquée par de nombreux renoncements – son handicap le contraint à marcher avec des prothèses – aurait pu faire de lui un homme triste et égocentrique, replié sur lui-même. C’est tout l’inverse qui est vrai. Luc Recordon n’aime pas parler de sa propre personne. Il a une capacité d’écoute exceptionnelle et met sa mémoire prodigieuse au service d’autrui : il se souviendra du nom de chacun de ses interlocuteurs et de détails précis à leur sujet. Son humour décapant fait des ravages. Passer une heure avec lui est une manière très efficace de refaire le plein d’énergie. Lors de séances politiques crispées, il trouvera toujours le mot pour rire et détendre l’atmosphère.

Au sein des Verts, il jouit d’une cote de popularité et de sympathie inégalée. Il faut dire que tout au long de sa carrière politique, il a su défendre avec beaucoup d’intelligence les valeurs vertes. Jamais il n’a renié ses convictions pour des motifs personnels ou électoralistes. Il a cultivé et perfectionné l’art de faire des compromis politiques sans se compromettre…

Il faut à tout prix réélire Luc Recordon au Conseil des Etats le 23 octobre prochain, avec sa colistière Géraldine Savary. Depuis le Conseil des Etats, s’il le souhaite, peut-être pourra-t-il atteindre la dernière marche de son ascension politique : le Conseil fédéral ?

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